Le sculpteur sur bois Philippe Péneaud vit dans l'Aude, dans la Montagne noire, région riche en arbres et en forêts, au-dessus de Carcassonne, à une heure de Toulouse. Il sculpte les bois fruitiers comme le poirier ou le noyer. Il modèle le bois avec ses gouges et donne vie à des personnages bibliques, des anges, des séraphins, des arbres de vie, thèmes puisés dans l'art roman et l'art byzantin.
Artiste plasticien sculpteur, Philippe Péneaud puise son inspiration aux sources de l’art roman et de l’art byzantin. Il est également docteur en théologie, auteur d’ouvrages sur la théologie et l’image chrétienne : « Les Quatre Vivants », « La Personne du Christ », « Le Visage du Christ », « Homélie sur le Samedi Saint ». Prêtre orthodoxe, il est animé depuis toujours par une aspiration indéfectible à construire des ponts entre les différentes Traditions spirituelles de l’humanité.
A partir de méditations sur l'Ecriture sainte, ce livre se propose d'apporter à tout chercheur de Dieu une aide concrète sur le chemin de la compassion. Nous aspirons tous à grandir intérieurement et cherchons une nourriture qui donne du sens à notre vie. Cet aliment essentiel germe comme le bon blé dans le terreau de l’Écriture sainte. « Avance en eau profonde ! Traverse la peur ! Accepte le manque ! Adore en Esprit ! Sois lumière ! ». Comment interpréter ces appels ? Les mettre en pratique ? (En vente en librairie ou en ligne)
Les Quatre Vivants appelés également le Tétramorphe sont les anges avec des figures d'homme, de lion, de taureau et d'aigle des grandes apparitions bibliques d'Ezéchiel et de l'Apocalypse de Jean. Pourquoi les Quatre Vivants ont-ils tant d'importance dans la mystique chrétienne du premier millénaire ? D'où viennent-ils dans l'Ecriture Sainte ? Quels rapports ont-ils avec les quatre évangélistes ? Pourquoi les retrouve-t-on aux quatre coins de la chrétienté dans les arts carolingiens, mozarabes, sur les tympans des églises romanes, les fresques, les mosaïques ou bien dans les enluminures ? (Illustration Gallia Bitty)
Cet ouvrage nous aide à comprendre au début de l'ère chrétienne qui était le Christ, lui dont on disait qu'il était à la fois Dieu et homme. Qui mourait sur la croix ? Qui de Dieu ou de l'homme ? Etait-ce le fils de Dieu ? Etait-ce juste l'homme seulement ? Comment Dieu peut-il souffrir puisqu'il est impassible par nature ? Ce livre retrace les étapes passionnantes et disputées de l'élaboration de la personne du Christ pendant les sept premiers siècles du christianisme.
Ce livre sur le Visage du Christ retrace l'histoire de l'image du Christ en croix et son évolution des premiers siècles de l'ère chrétienne jusqu'au 13e siècle et montre le chemin accompli par l'iconographie qui s'élabore au fur et à mesure que la théologie se construit. Visage du Crucifié, « icône vivante de l'amour » ... il s'offre au regard sans jamais épuiser son mystère ; il apporte sa lumière dans la nuit du monde et verse un baume salutaire sur la blessure ouverte de l'inextinguible soif de sens. En quoi nous aide-t-il à comprendre le mystère de la mort et de la vie ?
L'auteur de cette homélie sur le Samedi Saint, inédite en français et écrite au VIIIe siècle, est un géant de la théologie mystique de l'Église d'Orient. Jean Damascène montre notamment l'acuité de son approche théologique au moment de la grande querelle des images, l'iconoclasme, qui enflamme pendant près d'un siècle les Églises d'Orient. Il propose dans cette homélie une méditation immensément profonde sur le mystère du Samedi Saint, moment de retrait et de silence où le Christ se retire dans les profondeurs de la terre avant de tirer toute la création vers la vie.