Sculpture de par Philippe Péneaud. Unique exemplaire.
La visite des rois mages lors de la Nativité du Christ est un des thèmes les plus anciens et les plus populaires de l'iconographie chrétienne. Au début, il est lié à la scène de la Nativité. Puis les chrétiens d'Occident les séparent et fixent l'adoration des Mages, le jour de l'Épiphanie. Les chrétiens d'Orient continuent d'unir ce mystère de l'adoration des Mages à celui de la Naissance du Sauveur et donc fêtent l'adoration des Mages le jour de Noël. L'évangéliste Matthieu est le seul évangéliste à faire référence aux rois mages dans son évangile. Mais il ne donne aucune indication sur leur nom, leur nombre, leur statut de roi. Il indique juste qu'ils arrivent d'Orient . Origène (3e siècle) est le premier dans ses Homélies sur la Genèse à établir leur nombre à trois en s’appuyant sur les offrandes qu'ils apportent, l'or, l'encens et la myrrhe, au nombre de trois. Quant à leurs noms de Gaspard, Melchior et Balthazar, ils apparaissent pour la première fois au 6e siècle. L'évangile indique juste que des mages d'Orient arrivent à Jérusalem où ils font savoir qu'ils recherchent le roi des Juifs : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer ». Ces paroles troublent le roi Hérode et tout Jérusalem avec lui. Ces mages sont alors appelés auprès du roi. Hérode les envoie à Bethléem, en disant : « Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer ». Guidés par l'étoile, ils découvrent l'enfant « avec Marie, sa mère », se prosternent. Ils ouvrent ensuite leurs trésors et lui offrent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Après cet hommage, les mages sont avertis par Dieu en songe de ne pas retourner auprès d'Hérode et ils « regagnent donc leur pays par un autre chemin ».