Sculpture de par Philippe Péneaud. Unique exemplaire.
Bien que leur présence ne soit pas relatée dans les évangiles, l'âne et le bœuf se retrouvent souvent près de l'enfant divin. Leur présence signe l'accomplissement des prophéties de l'ancien Testament qui annonçaient, l'une par le prophète Habacuc : Entre deux animaux tu seras connu (Habacuc 3, 2) ; l'autre par le prophète Isaïe : Le boeuf connaît son propriétaire et l'âne la crèche de son maître, mon peuple ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas (Isaïe l, 3). Le boeuf et l'âne assument des tâches essentielles pour la vie quotidienne, l'un est destiné aux sacrifices et à la nourriture, l'autre au transport et au travail. Hormis leurs fonctions utilitaires, les deux animaux sont les symboles de réalités plus hautes. Monture royale, l'âne se manifeste à trois reprises au cours de la vie du Christ : à la Nativité, pendant la fuite en Égypte et le jour de l'entrée triomphale à Jérusalem, les Rameaux. L'Évangéliste Matthieu (21, 5) associe la scène de l'entrée triomphale du Christ à la prophétie de Zacharie : Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse (Zacharie 9, 9). L'âne est donc le symbole de la royauté du Christ, de sa gloire divine.