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Chérubin

sculpture sur bois d'un séraphin et d'un chérubin sous forme de roues avec des yeux dedans
Séraphin chevauchant un chérubin par le sculpteur sur bois Philippe Péneaud

Séraphin surmontant un chérubin

Les chérubins sont surtout connus comme les angelots joufflus des églises baroques. L'art byzantin a gardé la représentation traditionnelle des chérubins sous forme de roues avec des yeux dedans et ces roues se déplacent dans le même mouvement et au même rythme que les séraphins comme les décrit Ezéchiel dans sa vision (c10) : On voyait aux chérubins une forme de main d’homme sous leurs ailes. Je regardai, et voici, il y avait quatre roues près des chérubins, une roue près de chaque chérubin ; et ces roues avaient l’aspect d’une pierre de chrysolithe. À leur aspect, toutes les quatre avaient la même forme ; chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche ; mais elles allaient dans la direction de la tête, sans se tourner dans leur marche. Tout le corps des chérubins, leur dos, leurs mains, et leurs ailes, étaient remplis d’yeux, aussi bien que les roues tout autour, les quatre roues. J’entendis qu’on appelait les roues tourbillon. Chacun avait quatre faces ; la face du premier était une face de chérubin, la face du second une face d’homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième une face d’aigle. Et les chérubins s’élevèrent. C’étaient les animaux que j’avais vus près du fleuve du Kebar. Quand les chérubins marchaient, les roues cheminaient à côté d’eux ; et quand les chérubins déployaient leurs ailes pour s’élever de terre, les roues aussi ne se détournaient point d’eux. L'iconographie chrétienne a souvent mêlé la réprésentation des chérubins et des séraphins. Nous voyons ici un exemple de chérubin et de séraphin ensemble inspiré d'une sculpture en ivoire carolingienne.